© Jeff Divine
L'origine du mot "wipeout" est inconnue. Ce qui est sûr c'est que les chutes en surf, peu importe la forme et la violence, ont toujours existé et qu'elles ont toujours été spectaculaires. D'ailleurs l'expression a été adoptée par la communauté du surf avant qu'elle ne le soit par les skateurs, snowboardeurs, skieurs, ou autres. Au fil du temps, les médias n'ont jamais cessé d'aborder le sujet sous tous ces angles : santé, sécurité, et même humour. A notre tour !
On distingue deux formes de wipeouts : ceux où le rider fait une chute vertigineuse de plusieurs mètres et ceux où les surfeurs se heurtent et se passent dessus. Evidemment, lorsqu'on regarde une vidéo c'est plutôt fun, impressionnant mais distrayant ! Et ce pour la simple et bonne raison que le surfeur concerné n'a pas été blessé. Pourtant, de telles chutes ont bien souvent coûté cher aux riders : une énorme frayeur, une égratignure, un bras cassé, une clavicule brisée, ou même la mort. En 1983 durant le Pipe Masters, Steve Massfeller avait glissé de l'arrière de sa board en tentant de s'engager et s'était écrasé la tête la première sur le reef. Il s'en est sorti avec une fracture du crâne monstrueuse. Le 23 décembre 1994, le surfeur hawaiien Mark Foo a connu la mort en prenant une vague presque de routine à Mavericks.
Chaque année, Billabong XXL Awards décerne une récompense aux plus beaux (et impressionnants) wipeout de l'année avec le "Wipeout of the Year". C'est le cas également pour le SURFER Poll Awards qui inclue une catégorie "Worst Wipeout".