Au début, on a été un peu mauvaise langue avec le Billabong Pro Rio ; les premiers tours et le contest féminin ne se sont pas déroulés dans les meilleures conditions possibles. Mais après le sacre de Sally Fitzgibbons en finale face à Coco Ho et le changement de spot, les conditions se sont peu à peu améliorées et les bons scores ont commencé à tomber sur le beachbreak capricieux de Barra de Tijuca.
Avec des conditions un peu plus celant au fur et à mesure que la compétition avançait, chacun y est allé de son barrel, tous trouvant de portes de sorties peu évidentes. Au niveau des résultats, peu de surprises, si ce n'est l'élimination prématurée de Gabriel Medina au 2eme tour face à une des Wild Card de la compétition, Peterson Crisanto. Mais à part ça, la hiérarchie a été respectée : en quarts de finales, cinq des huit surfeurs restant étaient issus du top 10 (Joel Parkinson, Mick Fanning, John John Florence, Josh Kerr & Adriano de Souza, vainqueur de l'édition 2011).
John John Florence s'offre sa première victoire sur le World Tour, face à un Parko pourtant très en forme en ce moment. Il faut dire que le blondinet au crane rasé a posé les bases dès le début avec un énorme air et un barrel ; juste de quoi mettre combo l'Australien quasiment jusqu'à la fin. Au passage, il remporte la montre à $10,000 promise par Nixon pour le plus gros air de la compétition. Le kid continue tranquillement son ascension vers le top, devant les yeux de Kelly, encourageant son poulain par tweets interposés tout au long de la finale.
Parmi les bonne opération de la troisième étape du World Tour : Adriano de Souza qui conservera un bonne place en haut du tableau (4e) grâce à sa sortie en 1/4, Parko prend la tête, suivi de très près par le revenant Mick Fanning et Josh Kerr qui, lui aussi, fait un bon en avant, grillant la priorité à Taj Burrow et Jordy Smith. Mauvaise Opération du côté d'Owen Wright, qui coule à la limite du top 10.
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