Comme chaque samedi, retrouvez notre rubrique « L'invité de la semaine », qui vous présente une personnalité de la Board kulture. Beachbrother vous plonge dans l'univers de skateurs, surfeurs, snowboardeurs, et artistes, afin de satisfaire votre soif de Kulture !
Cette semaine c'est Nelly Moenne Loccoz qui nous a gentiment accordé du temps. Nous avons posé quelques questions à cette snowboardeuse française spécialisée dans le snowboardcross et vice-championne du monde 2011 et 2015.
Bonjour Nelly, peux-tu te présenter à nos lecteurs ?
Bonjour, je m'appelle Nelly Moenne Loccoz, j'ai 26 ans. Je fais partie de l' équipe de France de snowboardcross. Je suis aussi passionnée de montagne, d'escalade et de photographie.
On a pu lire que tu avais subi un traumatisme crânien au début de l'année 2016 ? Comment te sens-tu aujourd'hui sur le plan physique ?
Tout est rentré dans l'ordre aujourd'hui. Avec la bonne préparation physique effectuée avant la saison je n'ai plus d'appréhension particulière.
Tu es partie récemment avec l'équipe de France de Snowboardcross en stage d'entrainement. Sur quels aspects techniques as-tu travaillé en Argentine ?
En argentine on se remet vraiment dans le snowboardcross. Nous recommençons à rider à plusieurs. Pour moi c'était plus un retour de sensation, retrouver les repères visuels, affiner le travail de développement sur les planches qui a été effectué au printemps, et retrouver des attitudes de compétition.
© Agence Zoom
La prochaine étape de Coupe du monde aura lieu en Autriche début décembre. Tu es d'attaque ?
Il nous reste un stage d'entrainement en Finlande fin novembre. A l'heure d'aujourd'hui le matériel est au point, je suis bien physiquement, il ne me reste plus qu'à retrouver vraiment l'envie d'aller vite et d'engager pour gagner des courses, c'est ce que j'attends de ce stage.
Quels sont tes objectifs pour cette nouvelle saison ?
Gagner un second globe reste mon principal objectif, et j'aimerais aussi perfer aux championnats du monde.
Qui sont les sponsors qui te soutiennent dans ta carrière ?
La gendarmerie et le ministère de la Défense, ma station : le Grand Bornand, la Caisse d'Epargne, Uvex (casques/masques/lunettes), Apex (planches), Reusch (gants), Nidecker (fixations/boots).
Une fois les compétitions terminées quelles sont tes autres passions ?
La montagne dans son ensemble, de l'escalade à l'alpinisme, ainsi que la photographie.
Est-ce difficile de concilier les études et le sport de haut niveau ?
Oui, c'est pour cela que j'ai arrêté. Je pense que cela dépend du caractère de chaque athlète. En ce qui me concerne, j'ai besoin d'être concentrée sur une chose à la fois, et il m'était difficile de travailler seule et à distance. Cela dit beaucoup d'athlètes y arrivent très bien, et trouve un équilibre avec cette double casquette.
Qui t'inspire dans le milieu ?
Je n'ai pas réellement de références. J'aime beaucoup ce que font mes copains Victor Daviet et Victor De le Rue en backcountry. Je trouve la démarche de Xavier de le Rue très inspirante.
As-tu une vidéo, une photo ou un message à faire passer aux lecteurs ?
Lever du soleil après un bivouac solo en Argentine
