Le patron de Facebook fait volte-face après avoir provoqué un tollé sur l'archipel américain.
Mark Zuckerberg souhaite reprendre le contrôle de sa propriété de 283 hectares sur l'île de Kauai, un havre de paix avec vue sur mer, acquis en 2014 en guise de refuge pour ses vacances en famille. Le problème ? Il n'en est peut-être pas le seul propriétaire.
En vertu du Kuleana Act de 1850, des centaines de descendants d'anciens cultivateurs hawaiiens peuvent faire valoir leur droit de propriété sur des parcelles autrefois exploitées.
Le 30 décembre dernier, Mark Zuckerberg a engagé 8 poursuites dans le but de récupérer les terres litigieuses. La procédure du « quiet title and partition » permet en effet de forcer les propriétaires à la vente lors d'une enchère publique. Nul doute que le patron de Facebook, dont la fortune est estimée à 57 milliards de dollars, aurait été à même de remporter toutes les offres.
Au coeur d'une importante polémique et taxé de néocolonialisme, Mark Zuckerberg a préféré abandonner ses poursuites, mais ne renonce pas pour autant à atteindre son objectif. Selon une lettre adressée aux résidents hawaïens dans un journal local le 27 janvier dernier, il prévoit de « travailler avec la communauté sur une nouvelle approche ».
Photo ©FameFlynet.UK.com