Le moins qu'on puisse dire, c'est que Gabriel Medina n'a pas démérité. Pour s'offrir sa victoire, il a été chercher Kelly Slater, Taylor Knox et Joel Parkinson © Dan Warbick / Rip Curl
... Et de 3 pour les brésiliens. On ne va pas vous le cacher, on trouve que ça commence à faire beaucoup pour des européens comme nous qui attendons des victoires sur le World Tour.
Bien sur, il y a Jérémy, qui a remporté le prestigieux Pipe Masters l'année dernière mais avec une seule victoire depuis 2007, on reste un peu sur notre faim. Et puis on a Michel aussi, qu'on admire pour son surf puissant et son sens du barrel mais qui est toujours à la recherche d'une première victoire sur le WT.
Alors forcément, il y a un peu de jalousie : les Brésiliens débarquent à sept sur le circuit et raflent tout ce qui passe. Entre Adriano de Souza et Gabriel Medina (sans compter Alejo Muniz, Raoni Monteiro et autres Jadson Andre...), on s'attend à voir flotter les drapeaux verts et jaunes... les deux bras en l'air. Ces gars là , avec Medina en fer de lance, sont en train d'élever le niveau de surf à une cadence qu'il va être difficile de suivre.
Au départ réputés pour les airs, leur manque de fluidité et leur aptitude pour les petites vagues, les Brésiliens cassent, en ce moment, les clichés établis : Medina, déjà énorme dans les airs, commence à trouver des trajectoires puissantes, Raoni Monteiro ne s'est pas fait prier pour charger Teahupoo et Adriano de Souza a montré au Portugal qu'il avait un sens du tube affûté.
Gabriel Medina sait aussi trouver des trajectoires parfaites © Nate Lawrence
Le prochain et dernier rendez-vous à Pipeline confirmera ou non cette tendance, mais une chose est sûre : l'année prochaine, le combat avec les autres surfeurs de la nouvelle génération, comme Owen Wright ou John John Florence, risque d'être plus qu'intéressant !