Les années 2000 ne sont que la confirmation d'une pratique qui tendait à s'exporter partout à travers le monde et à devenir un emblème de la culture tant de par son style que les idées qu'elle dégage.
Depuis 16 ans, le skate n'a plus rien à prouver : cette façon de se déplacer à laissé place à un sport, une mode, un style de vie mais aussi à une façon de penser anti-conformiste contre la société qui devient de plus en plus normée.
Mais les années 2000, c'est aussi et surtout... La sortie sur Nintendo 64 de Tony Hawk Pro Skater 1 ! (2002 plus précisément)
On admire cette jaquette au graphisme fin, affiné, soigné... Mais ce jeu a tellement bercé notre enfance, et les opus d'après avec, qu'il est impossible de le blâmer.
Nous parlions justement de la mode, et le skate possède des codes bien distincts pour se démarquer dans la rue : chaussures imposantes et jean baggy pour le rapport au Hip-Hop des Etats-Unis, ou bien jeans et tee-shirts serrés pour le côté rock'n'roll/punk.
Mais en 2004, la Fédération Internationale de skate voit le jour et demande au Comité Olympique d'ajouter le skate comme discipline aux J.O. : les réactions vont bon train du côté de la communauté, entre énervement et joie de voir la pratique évoluer et être reconnue mais d'un coup être beaucoup trop institutionnalisée et perdre sa liberté.
En 2005, le film "Les Seigneurs de Dogtown" vient conforter l'idée commune de liberté qui s'est emparée de la culture skate à travers le monde, et l'idéologie véhiculée par Stacey Peralta, Tony Alva ou Jay Adams d'un monde libre comme sa pratique.
On parie que vous le re-regardez ce soir ?
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