Un niveau de radiations d'environ 530 sieverts par heure a été détecté dans le réacteur n°2 de la centrale nucléaire de Fukushima. Un taux « inimaginable » selon certains experts. C'est le niveau constaté le plus fort depuis la catastrophe, qui avait très gravement touché le Japon le 11 mars 2011.
Le tsunami, dont la vague avait atteint 24 mètres à son plus haut niveau, avait causé l'effondrement des réacteurs 1, 2 et 3 de la centrale et par conséquent provoqué des dégagements massifs de substances radioactives dans la nature, incluant l'océan Pacifique à proximité.
Une exposition humaine à un niveau de 530 sieverts par heure causerait une mort quasi-instantanée. Selon Justin McCurry de The Guardian, « une dose d'1 sievert suffirait à causer malaises et nausées, 5 sieverts tueraient la moitié de la population exposée en moins d'un mois et une dose de 10 sieverts serait fatale pour tous en quelques semaines ».
Le précédent relevé s'élevait à 73 sieverts en 2012.
Les valeurs extraordinaires de radiation risquent de compliquer encore davantage les efforts de Tepco, opérateur de la centrale nucléaire, engagé pour plusieurs dizaines d'années dans son démantèlement.
La côte est du Japon, où se trouve la centrale nucléaire endommagée, est une des zones privilégiées pour le surf et les sports aquatiques au Japon. Stab Magazine rapporte qu'à 50 km au sud de Fukushima, les habitants de la ville côtière d'Iwaki continuent de jouir des ressources de l'océan et de profiter des sports d'eau de la même manière qu'avant la catastrophe.
Quelques images datant de 2011 :
Une vague monstrueuse se brise sur la ville de Miyako, dans la préfecture d'Iwate (Mainichi Shimbun/Reuters)
La côte de Minamisoma, dans la préfecture de Fukushima est aussi frappée (Jiji Press/AFP)
La mer envahit les terres dans la préfecture de Miyagi (Kyodo/Reuters)
Toya Chiba, un reporter local est renversé par le tsunami à Kamaishi port, Iwate prefecture. Il a miraculeusement survécu (Kyodo/Reuters)