"Qu'on aime ou qu'on déteste la Tour Eiffel ou l'architecture Haussmannienne, Paris est une ville qui ne laisse jamais indifférent.C'est encore moins le cas lorsqu'il s'agit de skateboard. Il faut reconnaître que la capitale possède de nombreux atouts des plus séduisants : de nouveaux spots qui poussent régulièrement ça et là , des skateshops dynamiques qui soutiennent la scène, une flopée d'événements tout au long de l'année...
Depuis les premiers freestylers du Trocadéro jusqu'aux Bloby's en passant par les fins techniciens du Dôme et de Bastille, Paname n'a eu cesse de produire d'excellents skateurs. Au fil des années les pratiques ont évolué mais dans le fond les skateurs n'ont pas beaucoup changé, à ceci prêt qu'au lieu de s'accommoder de ce que la ville peut leur offrir, ils sont de plus en plus déterminés à l'explorer toujours davantage et à la réinventer.Si on devait donner un début d'explication à cette tendance récente, on pourrait aisément commencer avec la renaissance de la Place de la République. Ãa n'a l'air de rien comme ça mais ce fut pourtant un facteur prédominant, qui en à peine cinq ans a permis de faire germer un nouvel esprit fédérateur et positif dans la scène skate parisienne.
Dès sa conception, la place a été pensée comme un lieu de vie où l'espace pourrait être partagé avec les badauds, ce qui est assez inédit à Paris. D'autres lieux emblématiques ont également connu un regain d'intérêt comme à Bastille (où la même marque citée plus haut a également posée des modules ?" ndlr) et le fameux Dôme où le sol vient d'être intégralement rénové. Mais il n'y a pas que les spots qui définissent le skateur parisien, il y a aussi le style, et pas seulement dans la manière de le pratiquer mais aussi dans la façon de s'habiller. Quand le skateur parisien en a terminé avec sa session, il sait se transformer en oiseau de nuit et ne manquera pas d'assister à la pléthore de vernissages et autres avant-premières qui abondent dans la grande Lutèce. Une belle opportunité pour la culture mais aussi une aubaine pour les soifards désargentés que nous sommes en règle générale.
Voyez, on est bien à Paris !"
Pour en lire plus, découvrez dans le Skate Annual 2018 de Beachbrother Magazine ce sujet consacré au Skate à Paris, raconté par Maurice Robison avec des photographies de Max Verret. Disponible en ligne ici
Et retrouvez très prochainement le Skate Annual 2019 en kiosque début Octobre