De temps en temps, aujourd'hui par exemple, vous aurez droit à un texte aussi inintéressant que d'habitude mais beaucoup plus long, une sorte de chronique en fait.
Alors estimez-vous heureux car y'a des pays où les enfants n'ont presque rien à lire, parfois ils se partagent une page de la dépêche du midi pour tout un village…
C'était l'habile introduction de ma nouvelle rubrique, là, après cette phrase qu'on pourrait qualifier de transition, vous allez directement rentrer dans le vif du sujet, c'est précisément là où ça rigole plus en fait !
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Quand nos pantalons étaient trop bas ils ont créé des marques de caleçons, maintenant qu'ils sont trop hauts ce sont les marques de chaussettes qui enflamment le marché, y'a pas à dire, le business man a une sacrée capacité d'adaptation. Si la mode était de faire du skateboard nu comme un ver, y'a bien un jeune entrepreneur dynamique (mots indissociables) qui aurait l'idée lumineuse de commercialiser une marque de plume à se foutre dans le cul. Deux vidéos de Dylan Rieder skatant à poil plume au vent plus tard, et nous voici par milliers à vouloir acheter notre propre plume pour à notre tour se l'enfoncer dans le derrière, car « quand même c'est vachement la classe » ! Les parents les plus lucides interdiraient le port de la plume à leur gamin, sous prétexte que « on va pas foutre 75€ dans du poil de piaf parce que t'as vu les américains le faire », vexés et incompris les enfants finiraient par s'ouvrir maladroitement les veines… assez maladroitement en tout cas pour rester en vie.
La suite on ne la connaît que trop bien, ongles vernis en noir, mitaines en été, chaussures en métal, trombone dans le pif, chômage, RSA, trottoir, petite pancarte pleine de fautes d'orthographe, canette de 50cl, et le couronnement d'un tel travail, témoin d'un parcours sans faute, le nez de poivrot (rosacea rhinophyma).
Comme quoi l'équation de la vie n'est pas si compliquée, achetons sagement ce que la mode nous conseille d'acheter et nos enfants garderont de jolis petits nez sans crevasse ! Parce que faut pas déconner, un enfant avec le nez en chantier ça donne davantage envie de le foutre dehors !