L'image du requin a depuis longtemps été, dans l'inconscient collectif, l'image d'un être sanguinaire prêt à se jeter sur vous si vous aviez le malheur de vous trouver sur sa route... Image qui a longtemps été véhiculée par les films tels que Les Dents de la Mer (Peter Benchley s'en mord encore les doigts), The Reef, Instinct de survie, 47 meters down, Open Water, Shark 3D... Puis surtout les incontournables : Sharnando, Shark attack, Swamp Shark, Shark in Venice, Les Dents de la Plage, Snow Shark, Avalanche Sharks, l'Attaque du requin à deux têtes, Sharktopus, Ghost Shark, Megalodon, Jurassic Shark, Dinoshark, Super Shark, Mega Shark vs Meca Shark, Mega Shark vs Crocosaurus, Sharktopus vs Pteracuda (liste absolument pas exhaustive)...
Bref, vous l'avez bien compris, le requin n'a pas vraiment une image reluisante dans le monde du cinéma... Emblème de puissance et de peur, le requin est ce qui définit le mieux l'inconnu et l'angoisse qu'elle peut provoquer.
Pourtant, bien bien loin de ce prédateur-là , le requin n'est pas aussi mauvais qu'il n'y paraît. En effet, en dehors de tout cet inconscient collectif, de cette culture populaire et de la surmédiatisation de ses attaques, le requin est un animal majestueux qui est en danger. En effet 273,973 requins sont tués par des humains chaque jour et on estime que 90% de la population mondiale de squales a disparu suite à la surpêche et à l'abattage des espèces.
C'est pour cette raison-là que Ocean Ramsey et Juan Oliphant, deux environnementalistes ont dédié ces 15 dernières années à la cause des requins.
Pour eux, les requins sont des êtres curieux, attentifs, qui suivent une certaine hiérarchie dans l'eau. « Tout ce que j'essaie de faire c'est de faciliter l'expérience entre hommes et requins » explique Ocean. Juan et Ocean sont deux passionnés de la protection des océans et particulièrement des requins, puisque, comme l'explique à juste titre Juan : « l'océan est beaucoup plus sain quand la population de requins l'est aussi ».
Le photographe et la belle blonde se battent ainsi pour prouver que les deux espèces peuvent coexister... Et ironiquement Ocean souligne : « Il y a un grand blanc. Une jeune blonde, juste comme dans les films. Mais dans le film, la blonde se fait manger. Alors qu'en réalité, les deux peuvent coexister ».
